mercredi 14 août 2013

Quels sont ces stagiaires qui sifflent sur notre symposium ?


Pour commencer ; le SAM SUFY STAGE 2013.

Du 20 au 24 août, au cabanon (F-33840). Cette année, il s’agit de mettre en commun le génie créatif de nos vaillants stagiaires, tous musiciens assermentés, pour un projet amusant, puisqu’extra-musical. Un secret, un petit rien encore… Qui n’empêchera pas de jouer ensemble quelques airs, dont l’incontournable hymne de Port-au-Vin, « La Vinlandaise ». Carine Llobet, Monsieur Gadou, et Victor Michaud seront les stagiaires, cette année. Unis autour de l'essentiel, avec Marie Schnebelen aux barricades mystérieuses et Vincent Marco au pianocktail.

C’est donc dans un but d’harmonie générale que le Docteur Remond, ce lundi 12 août, est passé accorder le piano Pleyel qui fit, il y a un an, sonner haut et clair les premier accords de « LA VINLANDAISE », dont la re-création était le but de notre Sam Sufy Stage 2012.

On voit ici le Directeur Artistique de Sam Sufy, Vincent Marco, essayer le piano, sans ses sabots pour une fois, et complètement vêtu. L’atelier venait d’être inondé par les crues printanières, et l’eau baigna brièvement la roulette avant droite de l’imposant instrument. On avait eu chaud, en écopant.
Là, Jean-Luc Remond qui tient de son grand-père la mallette et les outils d’accordeur, est inutilement secondé par le Directeur Artistique. Jean-Luc Remond est sax-baryton honoraire de l’Harmonie Vinlandaise, et preneur de son du stage 2012. Entre autres choses poétiques.


Enfin, le piano est prêt, mais il reste encore beaucoup à faire pour que le stage revête la magnificence que les stagiaires sont en droit d’espérer pour cadre de leur prodigieuse créativité. Hardi, hauts les coqs  !


Mardi 13 et mercredi 14, le Directeur de la Communication rédige, bricole, suppute, et enfourche le véhicule de fonction de Sam Sufy pour se rendre, à travers bois, en zone ADSL. Il fait beau. Pas de panne à l'aller...


Il lui faut impérativement communiquer aux convives du symposium qu’il ne leur reste plus qu’un jour ou deux, ou quatre, pour nous faire savoir s’il viendront, accompagnés ou pas, s’ils camperont ou dormiront dans la grange, que l’économe du stage prenne la mesure de l’avitaillement.

Donc ; le 24 août, le SAM SUFY SYMPOSIUM.
Symposium, ça s’imposait, pour finir un stage : c’est plus chic que banquet, plus grec aussi, me direz-vous. Et puis ça siffle aussi sur Sam Sufy.

Dès le 23 août, depuis les pays avoisinants, une rimbambelle, que dis-je, des troupeaux, des théories de convives se mettront en route, direction : le cabanon Sam Sufy. (Pour les moins modernes d'entre nous : la localisation de notre rendez-vous agreste se trouve sous les mots en surbrillance bleus et/ou soulignés, ci-avant).

Un vaste capharnaüm de tentes dépenaillées ? Un chœur antique en pâture aux moustiques (qui auront été rebutés par d’imposantes grillades propitiatoires) ? Un camping à la ferme qui vire salon du livre micro-aéré ?  Pas forcément…

Les musiciens se feront prier de jouer ou d’arrêter, car leur métier est un art ; l’exposition des planches historiques, richesses et estampes de « L’Histoire Universelle de Port-au-Vin » fournira l’indispensable vernis culturel…


Ce sera un banquet agreste dans les règles de l’art rustique, en tous les cas, qui se tiendra gaiement le soir de la Saint Barthélémy.

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